Sortez de la dépression

En France, une personne sur 5 souffre ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Cet état dans lequel on n’a même plus envie d’avoir envie de quoique ce soit. Dans lequel on s’enfonce comme dans des sables mouvants… en se culpabilisant de ne plus arriver à avancer. Pourtant vous n’y êtes pour rien. Vous ne faites pas exprès, bien sûr, d’être dans cet état. C’est pour ça que c’est insupportable quand les autres vous disent : Allez, bouge-toi un peu, ça va aller. Parce que si vous pouviez bouger un peu comme ils disent, bien sûr que vous le feriez.

Mais ces chaines qui pèsent des tonnes et qui sont accrochées à vos chevilles, les autres ne les voient pas… C’est pour ça qu’ils sont souvent bien plus compatissants avec quelqu’un qui a la jambe cassée… On va lui faire un joli dessin sur son plâtre… mais personne ne pense à dessiner un sourire sur le visage de quelqu’un qui est en dépression.

La première chose à comprendre c’est que la dépression, c’est tout ce qui nous reste quand on n’a réussi ni à se battre, ni à fuir. C’est comme ça que notre cerveau fonctionne.

Je vis une situation douloureuse ou une accumulation de situations… je me bats, mais je perds mon combat ou je n’ai personne à affronter si ce n’est ma solitude.

Je tente de fuir, mais je ne sais pas où aller, ni comment y aller.

Il me reste l’inhibition… je me replie sur moi, je me mets en boule et le monde extérieur devient terriblement menaçant.

La bonne nouvelle c’est que comme son nom l’indique, la Dé-pression, c’est quand la pression relâche… c’est donc le premier pas vers la guérison. Mais pour cela, il y a quelque chose d’important à comprendre. Une dépression vient nous dire quelque chose et souvent, c’est qu’il y a quelque chose à changer dans notre vie… dans notre vie personnelle… dans notre vie professionnelle… la dépression nous indique qu’on s’est trompé de chemin et que l’anticyclone c’est de l’autre côté.

Vous voulez que je vous montre la direction ?
Alors suivez-moi...

Merci à l'ECH et à Bruno Gomez pour l'inspiration de la métaphore utilisée ici